dimanche 4 octobre 2009

"Volara, cantare"



A moitiè endormie, j’entame un puzzle avec Roman. Marie-Josée prend la suite. Je voulais aller cuisiner le cuisinier, mais j’ai l’impression d’avoir été piquée par la mouche tsé tsé. J’attends le repas de 6h. J'ai l'impression d'être déjà à la maison de retraite.Ce soir, on a du vin blanc. Marie-Josée est toute excitée. Alexandrie, c’est son rêve, la raison de son voyage. Elle y est déjà venue il y a une quinzaine d’années et s’est jurée d’y revenir par la mer. A tel point qu’elle a passé en boucle la chanson de Claude François avant de partir. Elle s’est fait charrier par ses amis. Ça nous fait marrer. On entame « les sirènes du phare d’Alexandrie… » sous l’œil amusé de quelques officiers. Même le KGB sourit.

Le KGB, c’est la table d’à côté. Le surnom qu’a trouvé Cathy pour les parents de Roman qui sourient ou disent bonjour quand ils leur tombent un œil. Ils ne jouent jamais avec leur gamin, lui parlent à peine, ne lui montrent aucun geste d’affection. Tu crois qu’on peut t’acheter à tes parents ? « Il faut payer 50€, répond le môme du tac-au-tac. C’est la somme que je vaux. Mes parents, ils ont plein de télé qui valent des millions d’euros. » Qui a dit que l’argent faisait le bonheur ?


On change encore d’heure… pour revenir à l’italienne. A 19h, il n’est plus que 18h. A 20h, Marie-Josée fait « que ça ? ». Toute excitée qu’elle est, elle s’attend à passer une nuit blanche.

Franco nous amène un CD d’un chanteur napolitain mort. « Volare, cantare » résonne dans le salon.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire