dimanche 4 octobre 2009

Le Pirée, le silence du dimanche




10h30. On voit Athènes tout droit, des côtes de tous les côtés. Entre l’île d’Egine et le continent, la circulation à voile et à moteur est si intense qu’on se croirait à l’aube d’une bataille navale.

Francesco allume une clope. Anna nous propose un café. Une mouette s’est posée sur la pointe du navire. Un pilote du Pirée s’est posé à bord pendant le repas sans que l’on soupçonne quoi que ce soit. Il est grec. Ça se voit au kolomboï qu’il triture dans tous les sens.

Tout autour, ce sont des montagnes pelées, grillées par le soleil. Et dans le port du Pirée, c’est le silence. C’est magique. C’est dimanche. La maladie du « travailler plus pour gagner plus » n’a pas encore contaminé toute l’Europe. Ce n’est que demain que le Gran Bretagna pourra se délester d’une partie de sa cargaison. Pour nous, ça veut dire une longue escale à Athènes.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire