dimanche 4 octobre 2009

Le paysage est comme le vent, gratuit







Mais pour débarquer, il faut attendre la police, la vérification des passeports. Les Européens sortent avant tout le monde. Mais ce n’est pas parce qu’on est européen qu’on sait où l’on est. Le port du Pirée, c’est grand. Pou iné para kalo ? « Oikonio », nous marque sur un bout de papier un vieux grec à la sortie du bateau. Il habite un conteneur et nous indique comment passer à travers les grilles pour rejoindre l’arrêt de bus. J’ai un vague plan du Quid imprimé. Avec les quartiers phares d’Athènes : Omonia, Plaka, l’Acropole…


Aujourd’hui pas de sieste. Aujourd’hui, on rompt avec la monotonie du bateau pour se jeter dans la grande ville, sa foule, ses bruits de circulation. Ses touristes surtout. Plaka, avec ses boutiques de souvenir en toc, ses casques grecs et ses statues en plastiques, ses restaurants et cartes postales. Plaka fait presque regretter d’avoir quitté le navire. Qu’est-ce qu’on peut faire à Athènes en une journée ? L’Acropole, son Parthénon et ses temples, beaux restes de la cité grecque. Mais c’est comme le bateau : c’est beau quand on prend de la distance avec les choses. Le nez sur l’Acropole, on ne voit presque que des échaffaudages. C’est de loin que le monument est le plus beau. Il faut marcher sous les pins et les cyprès jusqu’à la colline de Philipappos, passer des chiens endormis au bord des chemins. De là haut, on voit le Pirée devant, les Propylées derrière. Et Athènes tout autour. Là, le paysage est comme le vent : gratuit. On retraverse des vieilles pierres, celles de l’agora, avec ses colonnes et ses statues décapitées. Retour à l’usine touristique de Plaka.

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