dimanche 4 octobre 2009

La côte des sirènes






Nous partons de la côte amalfitaine, le versant sud de la péninsule de Sorente. Là où Ulysse a donné des boules quiès à ses marins et s’est attaché au mat pour ne pas succomber au chant des sirènes. C’était au large de Positano, village accroché au-dessus des flots, à flanc de rocher. Heureusement, aujourd’hui, il y a le GPS, peu sensible aux vocalises, seraient-elles mythiques. Et si l’on meurt ici ? « Le jour du Jugement, pour les Amalfitains qui iront au paradis, sera un jour comme les autres ». C’est Renato Fuccino, un écrivain italien qui l’a dit en 1878.

Dirait-il la même chose aujourd’hui devant le spectacle du port de Salerne ? Il faut aimer la poésie qui se dégage des conteneurs empilés au coucher du soleil, des grues qui se détachent des collines, des machines, de l’asphalte et des hommes en bleu.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire