samedi 3 octobre 2009

Pas de lamentations...


Ce ne sont que les préliminaries. Parce qu’ensuite, il faut se mettre d’accord avec les autres passagers et membres d’équipage pour la destination. Il est déjà midi. Le soleil tape comme un fou. Et un minibus appelé par un officier nous attend en bas du bateau. Ils veulent presque tous aller à Jérusalem et Béthléem. Le problème, c’est que le berceau de JC est aujoud’hui en Cisjordanie, territoire palestinien. Quelle est la situation aujourd’hui sur place ? Je n’en sais rien. Je ne me rappelle plus. Est-ce qu’on rentre protégés par les Israéliens ? « No problem, no problem », fait le chauffeur de taxi qui commence à en avoir marre de nos discussions. Il veut nous prendre un guide sur place. « You can’t go alone in Bethléem. » Il croit qu’on a les boules des Palestiniens.


Comment lui expliquer que je n’ai pas envie de prendre le risque de rentrer en territoire occupé avec les occupants, que je n’ai pas envie d’être « embedded » comme ces journalistes américains, que je n’ai pas envie de cautionner ce qui se passe dans ce (ces) pays? Pour moi, c’est indécent. Une limite. Pour Cathy aussi. De toute façon, les déplacements en troupeau et les bondieuseries, c’est pas trop notre truc. Et puis, je préfère la crèche de ma grand mère, où les playmobils remplacent les santons qui manquent à l’appel. A Jérusalem, il y a le mur des Lamentations. Mais de quoi pourrait-on bien se lamenter ? On a tout ce qu’il nous faut : à manger, à boire, un bateau, des vacances…

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