samedi 3 octobre 2009

Ashdod, ville fantôme






« Tous les touristes vont à Jérusalem », affirme pourtant un autre chauffeur de taxi. Il fait nuit, il s’appelle Valérie et nous ramène au port depuis le centre d’Ashdod.

Ashdod a-t-elle un centre ? Rien n’est moins sûr. C’est une ville debout qui marche sur du sable. Bordée par des kilomètres de plage, couverte d’immeubles séparés par de larges avenues. Russes, Ethiopiens, Nord Africains… Les Juifs de l’alya (l’immigration dans le pays d’Israël) affluent ici. On construit à tour de bras. Pour des Français aussi. « Ils possèdent 40% des immeubles de ce quartier », fait l’agent portuaire qui nous sauve d’une longue marche depuis le port. Ils viennent l’été. Avec leur pouvoir d’achat lié à l’euro fort, ils ont fait grimper les prix. Ils ne sont pas nombreux ceux qui peuvent s’acheter un appartement aujourd’hui.

« Il y a neuf ans ici, il y avait 50.000 personnes. On est 270.000 aujourd’hui », nous dit Valérie. Ceci explique cela.


Mais aujourd’hui, fêtes d’Hoch’ Achana obligent, Ashdod est une ville fantôme.

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