samedi 3 octobre 2009

Les eaux turquoises du port de Limassol





12h30. Limassol droit devant. Collines pelées, jaunies, crâmées où dévalent des maisons qui se transforment en immeubles au fur et à mesure qu’on se rapproche de la mer. Contrairement à la traversée de l’Atlantique, ce voyage sur l’eau est entrecoupé de bouts de terre, comme un perpétuel recommencement. Limassol s’étire tout en longueur sur la côte sud de l’île. Le capitaine nous pointe la base militaire britannique au loin. Ce n’est pas le seul reste de la Grande Bretagne. A Chypre, on conduit à gauche. On parle anglais plus facilement qu’à Athènes. Mais on a des euros. Je me demande ce qu’il en est dans la partie nord, celle envahie par la Turquie en 1974 après le retrait britannique.


Limassol baigne dans des eaux turquoises. Pas de déchets à l’horizon. Dans un port de commerce, c’est suffisamment rare pour le noter. Tout en bas, à deux pas du bateau, il y a aussi une minuscule église orthodoxe et un café où vont boire les marins. C’est dans ce décor qu’on dit au revoir à Roman. C’est là qu’il descend avec ses parents. Pour démarrer une nouvelle vie à Chypre. Il nous dit qu’il va nous bombarder d’emails. Autant que de balles de baby-foot.

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