dimanche 4 octobre 2009

La galère pour rentrer à bon port


« Vous pouvez dormir à l’hôtel », nous a dit le commandant. On ne part que demain « early in the afternoon ». Mais ça ne nous viendrait pas à l’idée. Il y a le métro qui nous ramène au Pirée. Sur la carte, ça a l’air proche du bateau. En vrai, c’est très loin. Une demi-heure de marche de nuit en longeant le port des ferries. Pas de Gran Bretagna à l’horizon. Il est 22h, on est mortes. La route se transforme en autoroute. Heureusement, en short et en basket, on ne peut pas nous confondre avec les péripatéticiennes qui arpentaient les rues en bas de l’Acropole. On ressemble plutôt à des decathlon women. Devant, il y a un tunnel. La loose. Mais un feu qui permet de poser des questions aux automobilistes. « Para kalo, Oikonio ? » Une famille nous dit de monter. La preuve que rien n’est jamais perdu. On ne le sait pas assez : il y a toujours des gens prêts à nous aider. Le fils parle anglais. On passe des aqueducs, des tunnels, des trucs à éviter quand on est piétons. On se paume. Le père appelle un ami. On se trouve, finalement.


22h30 La silhouette massive du Gran Bretagna s’impose devant nous. On se sent comme E.T. à la fin du film. Maison.

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