dimanche 4 octobre 2009

Les départs sont lents en cargo




20h, la nuit tombe. Le vent souffle fort sur le pont. Un vent qui vient de la terre et emporte avec lui les transats laissés à l’abandon sur le pont. On a déjà mangé. A 18h, l’heure du dîner pour les passagers. On est sept à partir de Salerne. Je partage une cabine avec Cathy, un lit superposé comme quand on est petits. Notre cabine n’a pas de hublots. Heureusement, on n’est pas clausros. On côtoie Patricia, une Américaine de Richmond, embarquée à Southampton, Marie-Josée, une Française de Bordeaux, et une famille de trois nordiques.

Les départs sont lents en cargo. Il faut enlever les cordes une à une, attendre les vedettes du port chargées de guider la baleine vers la pleine mer, manœuvrer délicatement entre les quais et les autres navires. Au-dessus de nos têtes, la nuit et les étoiles.


21h, on largue les amarres. Sur le pont côté mer, il fait bon.

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