samedi 3 octobre 2009

Dimanche 20 septembre




7h30. On n’a pas bougé d’un iota. De gros nuages noirs s’accumulent au-dessus d’Ashdod.

8h30. Un drôle de pilote nous rejoint par l’échelle de corde tendue à l’arrière du cargo : il a l’air d’un vieux hippie rigolard, rien à voir avec les gars sérieux et formels qui sont montés à bord jusque-là. Patricia lui saute sur le poil… « Est-qu’on aura un taxi pour la dead sea cet après-midi ? », « Est-ce qu’on peut faire Nazareth ou Jérusalem dans la foulée ? »… Toujours ce besoin de savoir, de tout baliser, quand bien même l’interlocuteur est occupé à des manœuvres compliquées. Garer un bateau dans un port, c’est comme ranger une mercedes à l’emplacement d’une smart.


A terre, pour la première fois, on voit un port fantôme, comme si les Israéliens avaient oubliés de se réveiller après le shabbat. A terre, c’est Hoch’ Achana, le nouvel an juif. Tout est fermé.

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